L’arrestation au Bénin du journaliste d’investigation nigérian, Damilola Ayeni, suscite de l’inquiétude au sein de la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). Elle appelle à la libération immédiate du journaliste et à une impartialité dans l’examen des faits.
Le Rédacteur en chef de la Fondation pour le journalisme d’investigation (FIJ), Damilola Ayeni, a été arrêté par les autorités béninoises alors qu’il réalisait un reportage dans le parc de la Pendjari, dans l’extrême nord du Bénin, à quelques encablures de la frontière Burkina Faso-Niger. Accusé de « terrorisme » par les autorités, il est maintenu en détention à la brigade criminelle de Cotonou. « Il sera présenté au Procureur de la Cour spécial de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il risque une peine d’emprisonnement allant de 10 à 20 ans », précise la CENOZO.
L’organisation exige sa libération immédiate et appelle à un examen impartial des faits, dans le strict respect de la loi. Elle rappelle que la liberté de la presse est un principe fondamental qui doit être protégé au Bénin comme partout ailleurs en Afrique de l’Ouest.
