Dans le cadre de la 28e édition du FESPACO, le Comité d’organisation avait annoncé des mesures barrières pour contrer la propagation du Coronavirus. Même si le taux de contamination de la maladie au Burkina est considérablement faible, des consignes avaient été édictées pour des festivaliers venus de divers horizons et de certains pays qui enregistrent toujours des cas d’infections à la COVID-19. Mais que sont devenues ces consignes durant le festival ?
De longues files se forment devant l’entrée principale au siège du FESPACO. À la queue leu-leu, des cinéphiles dans le rang pour espérer franchir le portail sous la surveillance et le contrôle de la police. Seulement une poignée de personnes se sont conformées au port de masques. Outre le gel hydro-alcoolique servi dans la paume des festivaliers qui ont daigné se conformer à cette règle, aucun dispositif sanitaire n’est installé au niveau de la porte d’entrée.
La cour abritant le siège du FESPACO est le lieu de rencontres et de retrouvailles. La joie des retrouvailles manifestées par des salutations et des embrassades ont fait oublier les mesures de limitation des contacts physiques et de distanciation d’un mètre, que le comité d’organisation avait requises pour les visiteurs pendant leur présence sur le site. Même si des dispositifs de lave-mains sont installés dans les divers endroits du site, rares sont les festivaliers qui s’adonnent au rituel du lavage des mains.
Il faut rappeler qu’à 72 heures de l’événement, le Comité national d’organisation de la 28ᵉ édition du FESPACO avait invité les festivaliers à observer les mesures barrières dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Il s’agit de la prise de température avant l’accès au site, le port obligatoire du masque durant la présence du festivalier dans le site, la limitation de tout contact physique (salutation, embrassade), le lavage des mains et le maintien d’une distance minimale d’un mètre entre les personnes.
