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Développement inclusif : dans 6 mois, le Burkina Faso aura sa deuxième usine de transformation de tomates 

Le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé, ce 23 septembre, à la pose de la première pierre pour la construction d’une usine de transformation de tomates, à Bobo-Dioulasso. Selon les autorités, dans six mois, cette usine va sortir de terre. Elle permettra d’embaucher 100 personnes directement et, indirectement, plus de 5 000 personnes. 

Trois mois après l’ouverture de la campagne de souscription à l’entrepreneuriat populaire, les Burkinabè construisent, sur fonds propres, leur toute première usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso. Selon le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, 5 milliards seront investis pour la construction de cette usine. Il affirme qu’elle se bâtira sur une superficie de 2,7 hectares. À termes, ce projet va générer 100 emplois directs et 5 000 emplois indirects pour les jeunes et les femmes. Selon le Président, l’usine de Bobo-Dioulasso est la deuxième du genre au Burkina Faso. « L’implantation de cette usine qui vient après celle de Yako, d’où nous attendons les premières boîtes de tomate, dénommée Société Faso Tomate (SOFATO) au plus tard au mois de décembre », précise le Capitaine Traoré, avant d’ajouter que le produit fini de ces usines sera commercialisé  au Burkina Faso et dans d’autres pays. Ces réalisations sont, selon lui, la preuve de l’engagement constant des autorités de la transition d’être toujours aux côtés des populations pour le développement économique du pays. Cette usine aura une capacité de transformation de cinq 5 tonnes de tomates par heure, soit 120 tonnes par jour.

Pour la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, le choix de cette partie du Burkina Faso pour ce projet est stratégique. « C’est une région aux fortes potentialités de production de légumes, notamment la tomate. La tomate burkinabè est en grande partie vendue brute à des acheteurs étrangers alors que les concentrés de tomate importés restent présents sur le marché intérieur avec des coûts élevés pour les consommateurs, sans possibilité pour ces derniers d’attester de la qualité de ces produits », rappelle la gouverneure. La pose de cette première pierre s’inscrit, selon elle, dans une dynamique de souveraineté économique par des solutions endogènes.

Le Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire par actionnariat populaire (APEC), Karim Traoré, lui, a invité les Burkinabè à toujours souscrire au programme de l’entrepreneuriat communautaire pour d’autres réalisations. « Les souscriptions se poursuivent et nous invitons l’ensemble des Burkinabè à se munir d’un numéro souscripteur, symbole d’un acte patriotique », dit-il. 

Léandre Sosthène SOMBIE (Bobo-Dioulasso)

 

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