La Commission de l’Union africaine (UA) condamne fermement le coup d’État survenu au Gabon ce 30 août. Il s’agit, selon elle, d’une « violation flagrante des instruments juridiques et politiques de l’Union africaine ».
Tout en condamnant le coup d’État, l’Union africaine rappelle que cela « constitue une violation flagrante des instruments juridiques et politiques de l’Union africaine dont la Charte africaine sur les élections, la démocratie et la gouvernance ». Elle dit suivre l’évolution de la situation avec une grande inquiétude.
L’UA appelle les forces de défense et de sécurité gabonaises à « s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à garantir l’intégrité physique du président de la République, les membres de sa famille ainsi que de ceux de son gouvernement ».
Elle exhorte les leaders politiques, civils et militaires à privilégier le dialogue pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Gabon.
Cette sortie de l’Union africaine intervient alors que plusieurs nations telles que la France, la Russie et la Chine ont réagi. Pendant que la France condamne, la Russie considère que « la situation au Gabon est un sujet de profonde préoccupation ». La Chine, elle, appelle la junte à garantir la sécurité du président déchu.