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Coopération : “Nous voulons voir un Burkina Faso fort, indépendant et stable” (Ambassadrice des États-Unis) 

Le Chef du gouvernement de Transition, Me Kyelem de Tambèla, a reçu ce 22 juillet, l’ambassadrice des États-Unis, Joann Marie Lockard. La diplomate américaine, arrivée à Ouagadougou fin juin dernier, dit avoir discuté avec le Premier ministre sur l’apport de son pays pour l’instauration de la sécurité au Burkina. “Nous voulons voir un Burkina Faso fort, indépendant et stable”, a-t-elle déclaré. Dans ce sens, Joann Marie Lockard affirme que son pays apporte au Burkina, une contribution annuelle de 16 000 000 de dollars (environ 9 641 153 600 FCFA). 

“Je sais qu’actuellement, le Burkina a beaucoup de défis. Avec le Premier ministre, nous avons abordé la situation actuelle dans le pays et comment les États-Unis peuvent aider, accompagner le peuple burkinabè pour relever ces défis”, a-t-elle affirmé. Et parlant des défis du Burkina, elle mentionne, entre autres, la lutte contre le terrorisme. Les États-Unis sont, dans ce cadre, “aux côtés du Burkina”.

@LK

“Nous n’avons jamais abandonné le peuple burkinabè. Nous donnons de l’assistance à travers des projets. Nous soutenons les forces de sécurité ainsi que les civils pour combattre le terrorisme”. L’appui de l’Oncle Sam, selon elle, s’évalue à 16 millions de dollars (environ 9 641 153 600 FCFA) par an. Et ce n’est pas tout. Les États-Unis sont “les plus grands donateurs de l’aide humanitaire au Burkina”, a-t-elle indiqué.

“Les Burkinabè sont vraiment touchés par cette crise de terrorisme”, a-t-elle déploré. Déplorant le cas des déplacés internes et les pertes en vies humaines. “Les États-Unis, avec les autres partenaires de la communauté internationale, vont rester aux côtés du peuple burkinabè”, a-t-elle rassuré.

Pour le succès de sa mission à Ouagadougou, l’ambassadrice dit avoir entamé des discussions avec différents acteurs. “En ce moment, je suis en train d’écouter le gouvernement. Je fais des réunions avec les spécialistes, les membres du gouvernement. J’écoute, j’apprends. Je veux écouter le peuple burkinabè”. Cette démarche vise, dit-elle, à connaître les attentes des Burkinabè vis-à-vis des États-Unis. Notamment sur l’accompagnement nécessaire dans la lutte contre le terrorisme. Mais aussi pour le “développement durable de ce beau pays”.

@LK

“Les États-Unis sont un vrai ami du peuple burkinabè (…) Nous voulons voir un Burkina Faso fort, indépendant et stable. C’est cela notre but”, a-t-elle conclu.

Diplomate de carrière, Joann Marie Lockard a occupé plusieurs hautes fonctions dans l’administration publique de son pays mais également à l’étranger. Elle a été la directrice du Centre culturel américain au Burkina entre 2006 et 2009.

“J’ai voulu retourner ici au Burkina Faso parce que le peuple burkinabè m’a beaucoup touchée le cœur. Je connais l’esprit du peuple burkinabè”, a-t-elle affirmé.

Lire aussi | Diplomatie : L’ambassadrice des États-Unis veut connaître “les attentes du Burkina Faso” 

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