51 militaires burkinabè ont été tués sur l’axe Oursi – Déou le 17 février 2023, dans la province de l’Oudalan, région du Sahel. C’est la première perte lourde que le pays enregistre depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022. C’est l’une des attaques les plus meurtrières perpétrées contre les forces armées après le drame d’Inata en novembre 2021 qui avait coûté la vie à 53 soldats.
Malgré la vigoureuse résistance et la riposte engagées par les forces combattantes, celles-ci ont enregistré une lourde perte dans ses rangs. Dans cette dure épreuve, le président du Faso exprime, en son nom propre et celui du gouvernement, la compassion de la Nation entière à l’ensemble des forces combattantes nationales et aux familles des victimes après l’attaque de Déou.
« La lutte est âpre, le combat parsemé d’embûches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination restent intacts jusqu’à la victoire finale », indique le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré. Plus tôt, le Chef d’Etat-Major général des armées a, dans un communiqué, appelé la population à une union sacrée autour de l’armée au regard du contexte difficile actuel.