Le stade Amadou Gon Coulibaly de Korogho, en Côte d’Ivoire, a été témoin privilégié d’un “duel fratricide” entre le Mali et le Burkina Faso. Ils se sont affrontés pour le ticket des quarts de finale. Les Aigles du Mali sont sortis vainqueurs sur un score de 2 contre 1.
L’ouverture du score a été très rapide. Dès la troisième minute de jeu, l’Étalon Edmond Tapsoba est auteur d’un auto-goal.
Une erreur qui donne plus de puissance aux Aigles du Mali. Ils mènent largement la première partie du match, en s’imposant notamment par une bonne qualité de jeu. Les Étalons, eux, ont du mal à se retrouver. Le Onze national burkinabè “souffre” face aux Aigles.
La première partie de jeu se termine sur le score d’un but contre zéro en faveur du Mali.
A la reprise, un deuxième but malien intervient, précisément à la 47e mn. Lassine Sinayoko réduit ainsi l’espoir des supporters burkinabè de voir leur équipe en quarts de finale
Les Etalons, mûs par l’orgueil, multiplient les offensives. Ils obtiennent un penalty. Le capitaine Bertrand Traoré le transforme en but sous les acclamations des milliers de Burkinabè présents au stade.
Les Etalons semblent réveillés. Les Aigles commencent à sentir le danger. Le sélectionneur burkinabè, Hubert Velud, change de tactique. Bertrand Traoré cède sa place à Dango Ouattara. Stéphane Aziz Ki remplace Gustavo Sangaré.
Cela semble porter fruit. A la 90e mn de jeu, Issoufou Dayo, d’un coup de tête, fait trembler les filets adverses.
Le but est cependant refusé pour “position illicite”.
Les 8 minutes de temps additionnel ne suffisent pas aux Étalons pour égaliser.
Score final : 2-1 en faveur du Mali. Il rejoint ainsi le pays hôte, la Côte d’Ivoire, en quarts de finale.
Les Étalons, eux, sont éliminés de la 34e Coupe d’Afrique des nations.
