Après la libération du web activiste Wendpouiré Charles Sawadogo, le collectif des journalistes, activistes et leaders d’opinion victimes de menaces au Burkina Faso, à travers une déclaration datée de ce 2 mai 2023, interpelle les autorités actuelles du pays au respect strict de l’Etat de droit. Pour le collectif, Wendpouiré Charles Sawadogo a été libéré par manque de preuves.
« Si notre camarade Charles a été libéré, c’est tout d’abord par manque de preuves pour l’inculper, mais aussi à cause de la forte mobilisation des Burkinabè épris de justice et de plusieurs organisations nationales et internationales », indique le collectif. En effet, interpellé le jeudi 27 avril 2023, Wendpouiré Charles Sawadogo a été libéré après 4 jours de détention à la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC). Une arrestation « abusive », selon le collectif, qui a pour seul but d’intimider son membre et de ternir sa réputation.
Le collectif remercie tous les acteurs qui se sont mobilisés pour que ses droits soient respectés. Pour lui, « la lutte pour la liberté d’expression et d’opinion, l’honneur, la dignité, le patriotisme, l’intégrité sont autant de valeurs et de vertus qui ne fléchissent pas devant l’arbitraire ».
Il réitère ses encouragements à tous ses membres et à tous les démocrates de ne pas baisser les bras ni reculer devant leur conviction pour que les principes sacrés de l’Etat de droit soient préservés.
En rappel, le 28 avril 2023, le collectif des journalistes, activistes et leaders d’opinion a signalé l’arrestation de son membre Wendpouiré Charles Sawadogo. Le gouvernement reprochait à son membre d’être, dit-il, un complice de Mathieu Pellerin, un chercheur de Crisis Group en activité au Burkina Faso.