La Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a mis fin aux activités d’un groupe de présumés cyber délinquants spécialisés dans « l’usurpation d’identité, l’exercice illégal de la profession médicale, l’incitation à l’avortement et l’usage de faux documents électroniques ».
Le groupe, composé de quatre membres, opérait principalement via un profil Facebook dénommé « Djamila Compaoré ». Deux membres du groupe se servaient de ce profil pour promouvoir des produits pour avortement. Ils rédigeaient des ordonnances médicales pour ces produits. Ils se procuraient ensuite eux-mêmes les produits, ou prétendaient le faire, et les livraient ensuite aux intéressés. Ces activités étaient menées en échange de sommes d’argent variant entre « 15 000 et 35 000 francs CFA », rapporte la Brigade.
Pour mener à bien leurs activités illégales, les deux principaux membres du groupe ont engagé les services de deux autres, spécialisés dans « la fabrication et la reproduction de faux tampons et cachets, portant le nom de médecins et d’auxiliaires de santé ».
Les « membres de ce réseau fournissaient également de faux certificats médicaux à des élèves souhaitant justifier leur absence de certains cours et/ou évaluation ».
Ils ont été traduits devant le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance Ouaga I.
