La cour du Secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B ), Moussa Diallo, a été encerclée, le 29 janvier, par des “hommes en civil” qui ont “tenté de forcer son portail”. L’affaire a suscité grand bruit et a été fermement condamnée par la CGT-B. La Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) est, elle aussi, montée au créneau le 31 janvier. Elle condamne cette “violation des droits” de Moussa Diallo et appelle à la “libération de tous les militants de la CGT-B arrêtés”.
La Confédération démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) condamne vigoureusement l’incident survenu au domicile de Moussa Diallo. Elle le qualifie de “violation de domicile, des libertés et des droits du SG de la CGT-B”. Dans ce contexte difficile, elle exprime sa “solidarité et apporte son soutien indéfectible” au leader syndical et à l’ensemble des militants de la CGT-B.
Peu après l’alerte donnée par Moussa Diallo sur sa page Facebook, des militants de la CGT-B ont fait le pied de grue à son domicile pour éviter son “enlèvement”. N’ayant pu l’arrêter, les “hommes en civil” sont repartis avec trois membres de la centrale syndicale.
La CDTN demande aux autorités de transition du Burkina Faso “la libération de tous les militants de la CGT-B arrêtés”. Elle appelle également au respect des droits et à la garantie de la sécurité des citoyens burkinabè, avec une attention particulière portée à la sécurité des responsables syndicaux.
Le SG de la CGT-B a pu être exfiltré de son domicile par des membres de son syndicat. Il est gardé “dans un lieu tenu secret”.
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