Le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, a convié, ce 3 mai 2023, des leaders d’organisations syndicales à une rencontre à Ouagadougou. Avec le ministre de la Défense, Kassoum Coulibaly, également présent, ils ont porté aux responsables syndicaux, des informations relatives à la situation sécuritaire.
Le Burkina Faso subit des attaques terroristes depuis 2015. Suite à la recrudescence de ces attaques, plusieurs opérations ont été menées et certaines décisions prises au point de créer des « ennemis » au pays. « Il y a une coalition internationale contre le Burkina Faso actuellement par rapport à la ligne directrice que nous avons prise; il faut que nous en soyons conscient », tonne le ministre de la Défense, Kassoum Coulibaly, à l’endroit des leaders d’organisations syndicales.
Parmi les mesures prises par l’Etat pour la sécurisation du territoire, le renforcement du maillage sécuritaire (COTN, 6 régions militaires, 6 légions de gendarmeries, nouvelles bases aériennes). Plusieurs moyens stratégiques ont été acquis. A cela s’ajoutent la formation, l’équipement et l’installation des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Pour la reconquête du territoire, les Forces de défense et de sécurité sont les seules engagées sur le terrain selon le ministre de la Défense. « Soyez sûrs, Il n’y a aucun membre de Wagner au Burkina Faso; nous n’avons pas besoin d’un soldat étranger; nous allons gérer notre affaire nous-mêmes ».
Les actions des Forces de défense et de sécurité ont permis le démantèlement de bases terroristes, la « neutralisation » de plusieurs combattants et le retour de populations déplacées dans leurs localités d’origine.
Violation de l’espace aérien burkinabè
Selon le ministre d’état chargé de la fonction publique et celui de la Défense, plusieurs avions ont été observés dans l’espace aérien burkinabè sans autorisation. Mais tout est mis en place, dit-il, pour que rien ne passe inaperçu et n’échappe à la vigilance du Burkina Faso.
« Quand nous observons des vols non conformes, nous les appelons et s’ils essayent de nier, nous envoyons des clichés. En ce moment, ils prétendent une erreur et s’excusent», explique le ministre d’Etat, Bassolma Bazié. Pour lui, le Burkina restera débout malgré les exactions dont il est victime.
