Le Directeur général du Service national pour le développement (SND) lance un appel : selon les dispositions de loi N°029-2023/ALT du 17 août portant institution du Service national patriotique (SNP), tout Burkinabè âgé de 18 à 35 ans à l’obligation, dit-il, d’effectuer son SNP. Il invite donc les structures publiques et privées du pays à “déclarer ou à transmettre au SND, la liste de leur personnel salarié non à jour du SNP pour leur incorporation”.
Le message s’adresse particulièrement aux structures privées, aux collectivités territoriales et aux établissements publics de l’Etat. Mais également aux sociétés d’Etat, aux administrations parlementaires et aux sociétés d’économie mixte.
“En cas d’insoumission constatée, les auteurs s’exposent à des sanctions conformément aux dispositions légales”, prévient le communiqué.
Selon la loi qui l’institue, le SNP “s’entend des obligations civiques et militaires imposées à tout citoyen burkinabè engagé pour l’accomplissement d’une mission d’intérêt général”.
Il a un caractère civique et militaire et peut consister en une phase de production uniquement ou en une formation civique et militaire complétée d’une période de production.
“Les appelés du Service national patriotique ayant bénéficié de la formation militaire sont reversés dans la réserve des Forces armées nationales”, précise l’article 4.
La durée du SNP est de douze mois.
Elle est prorogée d’un an en cas d’insoumission à la formation civique et militaire.
Depuis l’institution du SNP, plusieurs jeunes ont été formés à travers le pays. Par exemple, 250 jeunes, issus de la province du Kénédougou, ont participé à une session de formation du 22 au 26 avril 2024.
Il s’agit, selon les responsables du SND, d’un renforcement de la citoyenneté de la jeunesse burkinabè à travers une formation civique et patriotique.
Cela constitue, disent-ils, une opportunité pour le SND d’inculquer des valeurs sociales aux jeunes. Notamment des valeurs de civisme, de patriotisme, de solidarité et d’intégrité.
Cette formation vise, en outre, à transmettre des compétences sociales en vue de “permettre à la jeunesse d’agir dans le sens du bien commun”.
Les thèmes abordés portent, entre autres, sur l’histoire du Burkina Faso, les droits et devoirs du citoyen, la lutte contre la corruption, le genre et la lutte contre l’extrémisme violent.
C’est bénéfique pour tout le monde