Et voilà, c’est reparti ! Après une longue période de crise, ils se sont (enfin) résolus à faire la paix des braves. L’administrateur général et le fondateur de Sank Business SA, une start-up burkinabè spécialisée dans le transfert d’argent, ont signé, le 1er mars, un protocole d’accord. Avec pour objectif, disent-ils, de « rassurer leurs clients, l’opinion nationale et internationale de l’extinction définitive des conflits qui ont émaillé leur joyau Sank Money ».
L’administrateur général, Boureima Nanema, est désormais l’actionnaire unique. Il détient ainsi 100% des parts de Sank Business. « Cette transaction, conduite dans un esprit de concorde, a été actée par la signature définitive d’un protocole d’accord transactionnel le vendredi 1er mars 2024 à Ouagadougou, au Burkina Faso », indiquent les premiers responsables de la société dans un communiqué publié ce 5 mars.
La gestion de cette start-up avait été émaillée par des crises. Les « grosses têtes » de la « boite » s’étant même trainés devant les tribunaux. Elles le rappellent d’ailleurs dans leur communiqué : « Initialement détenue à 80% par monsieur Boureima Nanema, et après des incompréhensions et des saisines, de part et d’autre, des tribunaux, les fils du Faso ont décidé, en toute indépendance et conscience, de régler définitivement, à l’amiable et dans l’esprit de nos valeurs ancestrales, leur différend ».
Cap donc sur le repositionnement de la société. Les « boss » de Sank Business veulent en faire un « maillon essentiel » de l’économie nationale et régionale. « Une start-up burkinabè, détenue par des Burkinabè et pour les Burkinabè et les Africains », clament-ils à l’annonce de la nouvelle aventure.