La rentrée judiciaire a eu lieu ce 2 octobre. Une audience solennelle a été organisée, à cette occasion, en présence du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré et du président de la Cour suprême du Mali, Terah Fatoma.
Thème abordé : « Le traitement judiciaire des infractions économiques et financières : état des lieux et perspectives ». Les crimes économiques sont, en effet, traqués par plusieurs pôles spécialisés au Burkina. Selon le président de la Cour de cassation, Mazobé Jean Kondé, l’existence de ces juridictions témoigne de la volonté des gouvernants de lutter contre ce mal : « La création et la mise en place des pôles judiciaires spécialisés dans la lutte contre les infractions économiques et financières et le crime organisé participent, aux côtés des juridictions préexistantes et des structures d’appui spécialisées, de la volonté des plus hautes autorités de ce pays de faire de la lutte contre ce fléau, leur cheval de bataille ».
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina, Me Siaka Niamba, a, lui, plaidé pour une justice « d’intégrité, de probité, d’impartialité, d’incorruptibilité« . Il a également souligné « la nécessité d’étendre les pôles judiciaires spécialisés à la répression des infractions économiques et financières et à la criminalité organisée, dans les chefs-lieux des régions afin de rapprocher encore plus la justice du justiciable ».