53 combattants dont 17 militaires et 36 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont perdu la vie le 4 septembre, lors d’affrontements avec des groupes armés terroristes à Koumbri, une localité de la province du Yatenga, dans la région du Nord. Une trentaine de blessés ont été pris en charge immédiatement selon un communiqué de l’armée publié ce 5 septembre. Les forces combattantes menaient une opération visant à reprendre le contrôle de cette zone sous influence terroriste depuis plus de deux ans.
Le 12e régiment d’Infanterie Commando s’est déployé dans la zone de Koumbri dans le but de permettre le retour des populations qui avaient fui cette localité il y a plus de deux ans. Lors d’une phase de contrôle, les militaires ont été pris pour cible par des terroristes armés, entraînant d’intenses combats.
Malgré une résistance farouche et le soutien de vecteurs aériens, l’armée burkinabè déplore 53 morts et une trentaine de blessés, évacués et pris en charge. Côté assaillants, plusieurs dizaines ont été neutralisés selon l’armée, qui précise que les opérations se poursuivent dans la zone.
« Les opérations de riposte immédiatement déclenchées et appuyées par plusieurs vecteurs aériens, ont permis également de neutraliser plusieurs assaillants en déroute et de détruire leur matériel de combat. Les opérations sont toujours en cours dans la zone », indique le communiqué.
Le chef d’Etat-Major général des armées présente ses condoléances aux familles endeuillées et promet que cet acte ne restera pas impuni.
La commune de Koumbri est située à environ 200 kilomètres de Ouagadougou et à 35 kilomètres de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, théâtre de plusieurs attaques terroristes.
