La ministre en charge de la réconciliation nationale, Nandy Somé, a rencontré, le 3 juillet, le Chef de Canton de Bobo Dioulasso, Sa Majesté Sidiki Sanou. Ils ont échangé sur le processus de réconciliation nationale.
Selon la ministre Nandy Somé, cette visite est la première d’une série d’activités initiée avec les chefs coutumiers et religieux du pays dans le cadre du processus de réconciliation nationale. Le Directeur régional desHauts-Bassins de son département ministériel, Benjamin Ouedraogo, était de la partie.
La ministre a fait une brève présentation de la situation sécuritaire nationale et des efforts consentis par le gouvernement pour éradiquer l’hydre terroriste. Elle a aussi expliqué au chef suprême des Bôbô-Mandarè, les conséquences sociales et humanitaires de cette crise. Selon elle, les chefs coutumiers et religieux ont » toujours été des ambassadeurs de la cohésion sociale et des règlements des conflits dans nos sociétés « . De ce fait, elle sollicite leur accompagnement pour l’autonomisation des personnes déplacées internes (PDI) et leur soutien dans le processus de réconciliation nationale. Elle a également souhaités’entretenir avec les jeunes et les femmes sur la problématique de la réconciliation nationale dans la région. Dans son agenda, il est prévu la mise en place » d’un cadre de rencontre formel entre les chefs coutumiers et les communautés pour échanger sur des problématiques sociétales qui fragilisent la cohésion sociale « .
Le chef de canton de Bobo-Dioulasso a reconnu la gravité de la situation sécuritaire que traverse le pays. Il a promis qu’ils aideront le gouvernement à mener cette lutte. Selon le chef de canton, la résolution du conflit n’est pas que militaire.
