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Burkina Faso/Ouagadougou : une dizaine de malfrats mis hors d’état de nuire par la police nationale 

Le Service régional de la police judiciaire du Centre (SRPJ-C) a arrêté une dizaine de présumés malfrats à Ouagadougou. Ces individus opéraient dans trois gangs et s’étaient spécialisés dans les agressions et vols à main armés, les cambriolages et le recel de motos. 

Selon la police, les quartiers cibles du premier gang étaient Karpala, Nioko, Bendogo, Dassasgho, Gampela, Zone I, Patte d’oie, Tampouy et Rimkiéta. « Les motos volées étaient entreposées dans la commune de Komsilga où elles étaient transformées de sorte à rendre impossible leur traçabilité. Une partie de ces motos transformées était remise en vente sur place sur le marché, une autre partie convoyée dans la commune de Komin-Yanga pour être acheminée vers un pays voisin », explique la police. Les engins dont la transformation était impossible étaient dépecés et vendus en détails par ces malfrats. La police nationale déclare avoir dénombré une trentaine de motos volées. 

Les membres du deuxième groupe, eux, agressaient violemment et nuitamment leurs victimes. Ils ciblaient généralement la gent féminine. Une fois identifiés, les malfrats lapidaient leurs cibles avec de grosses pierres, jusqu’à ce qu’elles tombent et abandonnent leurs engins. Les motos étaient ensuite récupérées et stockées dans un parking en attendant de les revendre à des receleurs. 

« Les membres du troisième groupe se déguisaient en des agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) où chaque membre avait un rôle bien défini allant de la collecte des informations sur les personnes ciblées à l’exécution de l’opération proprement dite ». Ils ciblaient les personnes nanties. Les membres de ce gang disposaient de kalachnikov et de pistolets automatiques, qu’ils n’hésitaient pas à utiliser en cas de riposte de la victime. Au moment de l’arrestation de ces malfrats, une kalachnikov, quatre  pistolets automatiques, des munitions, des armes blanches, un véhicule, des motos et des téléphones portables ont été saisis. 

Léandre Sosthène SOMBIE 

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