Société et Culture

Burkina Faso : les stagiaires de l’ENFA/M plaide pour la réduction de la durée de formation 

Le bureau des stagiaires de l’École nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA/M) a exposé ses préoccupations au ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié, au cours d’une audience ce 17 avril 2023 à Ouagadougou. Ces préoccupations sont liées principalement à la durée de la formation des stagiaires. Cette durée est de 36 mois pour les cycles de catégorie A.

L’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA/M) est un centre de formation qui excelle dans la formation des cadres du domaine agricole au Burkina Faso. Cette école accueille annuellement plus de 400 agents orientés vers plusieurs filières dont l’agriculture et la pédologie, et classifiée sous forme de catégories (A,B,C). Selon les textes, la durée de la formation à l’ENAFA/M varie selon ces catégories et va de 18 mois à 24 mois.

Le délégué de l’ENAFA/M, Do Sanou, a expliqué au ministre Bassolma Bazié que les ingénieurs en agriculture, les ingénieurs en pédologie, les ingénieurs en agriculture option vulgarisation et les conseillers d’agriculture font 36 mois de formation. Alors que les textes concernant la durée de la formation dans les écoles et les centres de formation professionnelle de l’Etat ont été harmonisés à 24, 21 et 18 mois pour respectivement les catégories A, B, C. 

« Du fait de sa spécificité, l’ENAFA/M a fait une dérogation pour que nous puissions faire 36 mois de formation « , ajoute le délégué. Une démarche appréciée par les hôtes du ministre. Par cette visite, la délégation de l’ENAFA/M souhaite que « la dérogation puisse être accompagnée par des mesures qui vont aussi arranger le formé et non le brimer ». D’où l’occasion pour eux de plaider leur cause auprès du ministre chargé de la fonction publique.

« Nous avons jugé bon de venir rencontrer le ministre d’Etat, ministre en charge de la Fonction publique pour plaider auprès de lui afin qu’il puisse regarder notre situation et s’y pencher pour que justice nous soit rendue quelque part », déclare-t-il.   

Bassolma Bazié a salué la démarche de la délégation. « Nous allons analyser les doléances et voir ce qu’il y a lieu de faire, de concert avec les autres départements ministériels », a conclu le ministre. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page