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Burkina Faso : les étudiants de la région de l’Est exhortés à reprendre les cours

Lors d’un déplacement dans la région de l’Est le 4 avril 2023, le ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié, et son homologue de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, ont exhorté les étudiants de l’Université de Fada N’gourma à reprendre les cours. Au regard du contexte sécuritaire du Burkina Faso, cette reprise des cours est, pour les ministres, un acte de résilience.

Dans la région de l’Est, les étudiants de l’université de Fada N’gourma ont abandonné le site universitaire en raison de la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. Face à la situation, les étudiantes ont demandé la délocalisation du site universitaire qui se trouvait à quelques encablures de la ville au centre-ville. Ils espèrent ainsi être plus en sécurité vis-à-vis de la menace terroriste.

« Nous ne venons pas vous pousser au suicide, mais nous venons vous inviter à vous assumer ! La ville n’est pas plus sûre qu’ici ! Vous et nous devons toujours continuer de mener nos activités et être prêts à affronter courageusement l’ennemi », déclare le ministre d’Etat Bassolma Bazié. Pour le Professeur Adjima Thiombiano, « quitter le site [universitaire] à cause de l’insécurité est une aventure sans lendemain ». « Ici, à Fada, vous ne devez pas être absents au soir de la victoire contre les terroristes », déclare le ministre de l’Enseignement supérieur.

Les travailleurs et les agents publics de la région de l’Est félicités

En sus de cette rencontre avec les étudiants, les ministres ont également tenu une séance d’échanges avec les travailleurs et les agents publics de la région de l’Est. Ces derniers ont été encouragés et félicités pour leur résilience face à la sévère crise sécuritaire qui sévit dans la région.

« La période difficile que nous traversons sera conjuguée au passé et il appartient à chacun, individuellement ou collectivement, de se demander quelle a été sa part contributive pour une sortie de crise et son engagement pour qu’on ne revive plus cela », a déclaré le ministre Bassolma Bazié.

Pour lui, la crise sécuritaire actuelle est la conséquence des actes posés à divers niveaux et qui ont créé des fissures avec la disparition de certaines valeurs remplacées par des espèces sonnantes et trébuchantes.

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