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Burkina Faso : Le Premier ministre annonce une baisse du taux d’inflation de 1, 9% en 2023 

Le Premier ministre, Apollinaire Kyélèm de Tambèla, a présenté, ce 1er décembre, à l’Assemblée législative de transition (ALT), son deuxième exposé sur la situation de la Nation. Parlant de “la santé économique” du pays, il évoque une baisse du taux d’inflation. 

“Le taux d’inflation qui était de 14,1% en 2022 est projeté en forte baisse en 2023, avec une moyenne estimée à 1,9%, malgré l’augmentation de cent francs du prix du litre du super au début de l’année”, a déclaré, ce vendredi, le Premier ministre.

Cette performance, se félicite-t-il, est rare, surtout dans un pays en guerre où l’essentiel des ressources est orienté vers l’acquisition de moyens de combat.

Il a aussi relevé des actions de son gouvernement qui, selon lui, ont permis au pays de faire des économies d’un montant total de 23 411 041 169 FCFA.

La relecture du décret portant rémunération des membres du gouvernement a permis, dit-il, d’économiser 454 934 520 FCFA.

L’opération billetage, elle, a permis une économie provisoirement estimée à 8 554 239 154 FCFA.

Et ce n’est pas tout. L’opération dématérialisation des bulletins de paie et de la revue des marchés publics a aussi donné une bouffée d’oxygène au budget de l’État. Selon le Premier ministre, cela a permis d’engranger une économie de 315 000 000 FCFA.

“La gestion rigoureuse du parc automobile de l’État a permis une économie de 6 000 000 000) FCFA”, indique Me Kyélem.

La gestion des équipements de l’État dégage une économie de 1 600 000 000 FCFA.

Économie également suite à la rationalisation de la consommation de carburant : 2 870 000 000 FCFA selon Me Kyélem.

A cela s’ajoute la gestion des systèmes de production et de distribution d’eau et d’électricité : 2 510 463 495 FCFA d’économie.

Côté gestion du patrimoine immobilier de l’État, 605 436 000 FCFA ont été dégagés.

DR

Toujours dans le chapitre des actions qui ont permis au pays de réaliser des économies, Me Kyélem une rationalisation des missions à l’intérieur et à l’extérieur du pays. D’où une économie de 200 000 000 FCFA.

“La rationalisation des institutions, notamment la suppression du Haut conseil pour le dialogue social génère une économie de 300 968 000 FCFA”, a-t-il ajouté.

Il a aussi annoncé des efforts en cours pour la réduction du train de vie de l’État.

“Instruction a été donnée, dit-il, d’explorer les pistes pour une harmonisation des traitements dans la Fonction publique et dans les sociétés d’État. Il est inadmissible que dans un pays où tout est prioritaire, même en temps de paix, que des agents accumulent des privilèges, alors qu’à leur porte, gémissent dans la pauvreté, voire la misère, la quasi-totalité des citoyens. Cela est d’autant plus inadmissible en temps de conflit armé”, a-t-il relevé.

Des démarches sont aussi en cours, dit-il, pour recouvrer les créances de l’État détenues par des particuliers ou des associations à divers titres.

“Les audits et contrôles ont concerné la gestion de dix établissements publics de l’État, vingt et un projets et programmes, cinq sociétés d’État et dix ambassades. Des insuffisances ont été relevées et des recommandations formulées. Les dossiers suivent leur cours en justice”, a déclaré Me Kyélèm.

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