Le ministre de l’Éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, affirme avoir constaté, depuis le 3 décembre, des “actes d’intimidation et des manifestations violentes et illégales” dans des écoles de Ouagadougou. Des individus dont des élèves ont perturbé les cours, entraînant, dit-il, la fermeture de certains établissements.
“Il nous revient que des individus auteurs de ces perturbations, parmi lesquels des élèves et non élèves ayant en leur possession des bombes lacrymogènes et autres objets dangereux ont été appréhendés et mis aux arrêts”, affirme le ministre André Ouédraogo.
D’autres continuent cependant de semer le trouble dans les écoles, selon le ministre.
Il condamne ces actes qu’il juge “inciviques et antipatriotiques” et qui menacent, selon lui, “la nation entière”.
Tout en appelant les différents acteurs du monde scolaire à ramener le calme, il promet la fermeté face aux “fauteurs de trouble”, en accord avec les forces de l’ordre.
Ce communiqué intervient à la veille du 13 décembre, date anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo et trois de ses compagnons. Les élèves ont pris l’habitude de manifester à cette date pour réclamer justice dans cette affaire qui dure depuis 25 ans.