Dans deux arrêtés signés le 4 octobre 2023, le ministre de la Défense, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly, suspend d’emploi onze militaires.
Huit officiers sont suspendus d’emploi à compter du 4 octobre.
Il s’agit du Lieutenant-colonel Djassanou Roméo Ouoba, du Lieutenant-colonel Cheick Hamza Tidiane Ouattara, du Lieutenant-colonel Boubakar Keïta, du Commandant Abdoul Aziz Bamninitayi Aouoba, du Commandant Tégawendé Cheick Omar Ouédraogo, du Commandant Sékou Ouédraogo, du Commandant Mahamadi Belem et du Capitaine Christophe André Nicaise Souleymane Maïga.
Un autre arrêté suspend trois militaires : l’adjudant Windinmalégdé Kaboré, l’adjudant Mahamadi Al-Bassiri Ousmane Sanfo et le Sergent-chef Brice Ismaël Ramdé.
Dans les deux arrêtés, l’autorité militaire précise que c’est en application des dispositions de l’article 112 de la loi n°038-2016/AN du 24 novembre 2016 portant Statut général des personnels des Forces armées nationales.
Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, le Directeur Central de l’intendance militaire et le Directeur central des ressources humaines et de la mobilisation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui prend effet pour compter de sa date de signature.
Pour l’instant, l’on ignore les raisons de ces suspensions. Elles interviennent une semaine après l’annonce par le gouvernement de transition, d’une tentative de coup d’État.
Quelques jours plus tard, interrogé sur la question de la cohésion au sein des forces armées burkinabè, le Chef suprême des armées, le Capitaine Ibrahim Traoré, avait rassuré lors d’un entretien diffusé par la télévision nationale, que « tous les combattants sont unis ».
Il avait aussi relevé que certains éléments des Forces armées burkinabè « sont manipulés » sans cependant préciser les auteurs de la manipulation au sein de l’Armée.
Pendant que beaucoup d’africains applaudissent pour la bravoure du Burkina, du Mali, du Niger, certains continuent de se rendre disponibles à l’impérialisme français. C’est dommage.