« L’Evénement » a été mis sous scellés le 2 juin pour contentieux fiscal. L’administrateur général de journal , Germain Bitiou Nama, lance un appel à soutien afin de reprendre ses activités.
Les embrouilles de « L’Événement » avec les impôts commencent le 27 décembre 2022. Le journal reçoit du chef de brigade de vérification de la Direction du centre des Impôts Ouaga V « une notification de redressement sur un contrôle portant sur les années 2020-2021-2022, de 5 990 802 FCFA en droits simples et de 3 584 877 FCFA en pénalités », selon Germain Bitiou Nama.
Dans l’incapacité de payer cette somme, l’administrateur général du journal a adressé un recours gracieux au directeur général des impôts, qui est resté sans suite.
Le 26 avril dernier, le chef de brigade de vérification de la direction du centre des Impôts Ouaga V, accompagné du receveur, montre un autre document dans lequel « L’Evénement est invité à éponger une dette aux impôts de 20 004 574 FCFA ». Cette somme engloberait le montant du redressement. Toujours dans l’incapacité d’éponger cette somme, le journal est mis sous scellés le 2 juin, sans avis de fermeture, selon Germain Bitiou Nama.
La condition de la réouverture du journal est le paiement de la somme due. D’abord 10 millions FCFA. Le reste devra être payé avant la fin de l’année. « Pour le droit des Burkinabè à l’information vraie », l’administrateur général du journal lance un appel à l’aide. Toutes les bonnes volontés sont priées de faire parvenir leurs contributions au 06480904
