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Burkina Faso : le Haut conseil du dialogue social dissout

Le conseil des ministres en sa séance du 24 mars 2023 a procédé à la dissolution du Haut conseil du dialogue social (HCDS). Selon le gouvernement, cette mesure est motivée par les difficultés d’opérationnalisation de l’organe et la volonté de l’Etat d’alléger ses charges.

Le rôle du HCDS se confond généralement à celui du Médiateur du Faso, du ministère en charge de la Fonction publique, de la Commission mixte paritaire de négociation salariale du secteur privé et plusieurs cadres de concertation du gouvernement et des organisations syndicales de travailleurs. Ce qui explique la difficulté de son opérationnalisation. C’est du moins la principale raison évoquée pour justifier sa dissolution.

Le gouvernement de la transition note également que cette dissolution va contribuer à réduire le train de vie de l’Etat. L’organe était composé de trente membres titulaires : dix membres représentants le gouvernement, dix représentants les organisations professionnelles d’employeurs, dix autres issues des organisations syndicales des travailleurs et le président nommé par le président du Faso.

Même si les fonctions de membre du HCDS sont exercées gratuitement, il existait cependant  des indemnités  forfaitaires mensuelles et des indemnités journalières de session dont les montants sont établis par décret pris en Conseil des ministres pour chaque membre du Conseil.

En rappel, le Haut conseil du dialogue social est un organe national visant à promouvoir le dialogue social entre les employeurs,  les travailleurs et le gouvernement. Il a été créé le 05 mai 2017 par décret  n°2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS. Son rôle est de contribuer à trouver des solutions idoines contre les conflits sociaux à caractère national relevant du monde du travail.

Le HCDS est sollicité par le chef de l’Etat ou par le gouvernement sur les questions de politiques économiques et sociales susceptibles d’impacter le monde du travail, les conditions de travail et la situation des entreprises.

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