Le Représentant-résident par intérim de la Cédéao au Burkina, Francis Chuks Njoaguani, s’exprime sur les relations entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Cédéao. C’était à l’occasion du 59e anniversaire de l’institution régionale célébré le 15 juin dernier à Ouagadougou. Il dit espérer que les négociations entre son institution et les trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) aboutissent à “l’unité de la Communauté”. Il a aussi évoqué les enjeux liés à l’intégration régionale et au développement communautaire.
Francis Chuks Njoaguania a émis le souhait que la vision des “pères fondateurs” et l’intérêt de la Cédéao l’emportent sur “tout ce qui divise ses États membres en ce moment”. Le Burkina, le Mali et le Niger, liés par la Charte du Liptako-Gourma depuis septembre dernier, ont claqué la porte de la Cédéao en janvier 2024.
Le Représentant-Résident par intérim espère que “les pourparlers et les négociations qui se font en coulisse” aboutissent à l’unité entre les membres de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest. “Pour le bonheur des populations”, a-t-il ajouté.
La Cédéao fournit des efforts, dit-il, pour des réalisations multiples au profit des populations et l’intégration régionale. Et à ce sujet, il se dit satisfait.
Il a également exprimé sa reconnaissance aux autorités du Burkina. “Les dirigeants passés et ceux actuels”, a-t-il précisé. Reconnaissance également au personnel, aux agences et aux différentes institutions de la Cédéao.
Le 28 janvier dernier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger avaient annoncé leur retrait “sans délai” de la Cédéao. Le 30 mai dernier, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été reçu par le Chef de l’État burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré. Il avait affiché son optimisme quant au rétablissement des relations entre le Burkina et la Cédéao.
Antoinette Tapsoba
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