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Burkina Faso/Justice : la Cour européenne des droits de l’Homme refuse l’extradition de François Compaoré

Dans un communiqué daté de ce 7 septembre, les avocats de François Compaoré expriment leur soulagement suite à la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de ne pas l’extrader. Ils estiment que son extradition au Burkina représente un risque grave pour sa vie et sa sécurité.

« Nous accueillons avec soulagement cette décision qui démontre l’indépendance et l’impartialité de la justice européenne, garante des droits fondamentaux, et nous regrettons que la France n’ait pas pris l’initiative de retirer le décret d’extradition signé le 21 février 2020 au fil d’une situation qui le rendait attentatoire aux droits et libertés de notre client », peut-on lire dans le communiqué des avocats. 

Ces derniers s’opposent à l’extradition de leur client au Burkina Faso en considération des  « risques à sa vie et sa sécurité ». La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) abonde dans le même sens. Son refus se fonde sur l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme qui interdit « la torture et les traitements inhumains ou dégradants ».

La CEDH  considère que la situation « politique actuelle au Burkina Faso ne peut permettre au gouvernement français de considérer que les assurances diplomatiques qui avaient été données demeurent pérennes, fiables et valides », indique le communiqué.

En rappel, un mandat d’arrêt international a été lancé le 5 mai 2017 contre François Compaoré dans le cadre de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo. Il avait été arrêté, dans un premier temps, à l’aéroport parisien de Roissy en octobre 2017 avant d’être relâché.

 

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