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Burkina Faso/Journée africaine de lutte contre la corruption : le REN-LAC invite le gouvernement à plus d’actions

A l’occasion de la 7e édition de la journée africaine de lutte contre la corruption, le Secrétariat exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) plaide pour l’adoption de textes portant protection des lanceurs d’alertes, dénonciateurs et témoins d’actes de corruption au Burkina Faso. Elle interpelle le gouvernement a plus d’actions pour réduire le phénomène de la corruption.

La corruption demeure un problème endémique en Afrique, avec des conséquences économiques et sociales désastreuses. Selon le dernier rapport de l’ONG Transparency international sur l’Indice de perception de la corruption en 2022, le Burkina Faso a un score de 42 sur 100. Malgré les avancées législatives observées, le pays est loin de la moyenne. Ces chiffres, selon le Secrétaire exécutif du REN-LAC, mettent en évidence l’urgence d’agir pour instaurer une culture de transparence et d’intégrité au sein de la société et des institutions.

Pour le REN-LAC, ces résultats relèvent « d’un manque de volonté politique de la part des autorités à sanctionner les responsables de corruption » qui bénéficient souvent d’une impunité relative. Il dénonce donc la non-adoption des décrets d’application de la loi N°051 portant droit d’accès à l’information publique et aux documents administratifs.

Face à la persistance de la « passivité » du gouvernement dans cette lutte contre la corruption, le REN-LAC l’exhorte à plus d’actions, à travers la prise de mesures concrètes pour lutter contre la corruption et éviter le détournement des ressources publiques. « La gestion rigoureuse et efficiente des finances publiques est nécessaire pour répondre aux objectifs de sécurité et aux défis socio-économiques du pays », indique le REN-LAC.

Le réseau recommande également un renforcement de la législation dans le domaine des marchés publics, afin de sanctionner sévèrement les mauvaises exécutions. Il souhaite également que soit engagée la responsabilité disciplinaire et pénale de tous les acteurs impliqués.

Enfin, il appelle la société civile, les journalistes et tous les citoyens à intensifier leurs actions de surveillance citoyenne pour promouvoir la transparence et la reddition des comptes dans la gestion des affaires publiques.

La lutte contre la corruption demeure un défi majeur pour le Burkina Faso et l’ensemble du continent africain. L’appel lancé par le Secrétariat exécutif du REN-LAC met en évidence l’urgence d’agir pour instaurer une culture de transparence et d’intégrité au sein de la société et des institutions.

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