Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce 29 mars, à Sourgou, dans le Boulkiemdé, à la pose de la première pierre du complexe industriel Iro-TextBurkina. L’ambition de son gouvernement est, dit-il, de faire en sorte que les produits burkinabè soient transformés sur place.
Les travaux de construction du complexe industriel Iro-TextBurkina ont été lancés ce vendredi à Sourgou. L’infrastructure devrait permettre, selon l’Exécutif, de développer la chaîne de valeur du coton burkinabè par la fourniture des produits textiles. Notamment les fils, tissus, vêtements, et autres produits médicalisés.
“Cette zone a été le fondement même de la première unité de transformation ; il était propice qu’une unité de transformation de coton puisse s’y implanter”, a déclaré le Chef de l’État.
Le Burkina Faso s’est lancé dans un processus d’industrialisation : “Dans toutes les zones du Burkina qui ont des spécificités, nous mettrons tout en œuvre pour transformer nos produits sur place”, a-t-il promis.
L’industrialisation constitue, dit-il, la voie par laquelle le pays peut créer “assez d’emplois”. Cela pour l’épanouissement de la jeunesse, a-t-il ajouté.
L’État burkinabè est engagé dans ce projet à travers la Société burkinabè de fibres textiles (SOFITEX), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) et l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB).
Le Capitaine Traoré a par ailleurs souhaité que le projet puisse “s’exécuter vite et bien dans le strict respect des prescriptions du cahier des charges”. Il a également invité les populations à “s’approprier le projet”.
La société Iro-TextBurkina entend construire une unité sur une superficie de 42 hectares à Sourgou. Une autre unité de 50 hectares est prévue à Boromo, dans la province des Balé.
Cela avec un investissement total de 165 milliards de FCFA.
À terme, ce complexe textile devrait permettre de créer plus de 4000 emplois directs et 15 000 emplois indirects pour les deux sites, selon le gouvernement.
Une occasion pour le Capitaine Traoré d’inviter “les opérateurs économiques qui le désirent à venir et à investir au Burkina”.
“Le gouvernement est prêt à accompagner les initiatives des opérateurs économiques à travers des facilités qui leur seront accordées” a-t-il affirmé.
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