La crise qui oppose les acteurs du football burkinabè est terminée. Les acteurs du ballon rond ont fumé le calumet de la paix. Cette crise laisse cependant derrière elle, du retard dans le calendrier des compétitions. La Ligue de football professionnel (LFP) a tenu, ce 5 janvier, une conférence de presse à Ouagadougou. Objectif : présenter le nouveau calendrier des matchs.
Deux mois sans matches. La reprise des compétitions est prévue le 10 janvier 2024. C’est la course contre la montre au sein de la LFP.
Une “opération de sauvetage” des championnats et du football burkinabè est concoctée par la LFP, structure organisatrice des matchs.
L’ossature du calendrier de reprise des championnats a été présentée aux journalistes ce vendredi.
La programmation est faite sur 21 semaines avec une pause.
Pour la première partie, 10 journées seront jouées en Ligue 1 contre 7 en Ligue 2. Deux journées de Coupe du Faso seront également jouées. La LFP entend observer une pause de 11 jours avant les 10 dernières journées en Ligue 1, les 8 journées restantes en Ligue 2 et les seizièmes de finale de la Coupe du Faso.
La fin des championnats de la saison 2023-2024 est prévue le 26 mai 2024.
La finale de la Coupe du Faso, elle, est prévue le 8 juin 2024.
Selon le Secrétaire exécutif de la LFP, Julien Tiendrebeogo, il est nécessaire pour sa structure de respecter le calendrier international.
Les identités des clubs représentant le Burkina en campagne africaine doivent, en effet, être envoyées à la CAF. Il entend également travailler à contenir la saison actuelle avec ses crises et ses effets, afin que cela n’impacte pas les prochaines saisons.
Dans le but de rattraper le retard causé par la précédente crise, et pour tenir compte de la saison pluvieuse, des matchs se joueront pendant que se déroule la 34e Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Les jours des matchs des Étalons du Burkina sont cependant exclus de la programmation.
La réussite de ce programme dépend, dit-il, de plusieurs conditions.
L’indisponibilité des terrains est l’un des problèmes de la structure organisatrice des matchs.
La lenteur dans le traitement des résultats et sanctions est également mentionnée dans le chapitre des difficultés. Cela est dû à la non informatisation du système, explique-t-il.
Parmi les conditions nécessaires pour la réussite de ces compétitions sportives, on note la disponibilité des stades, l’adhésion et l’engagement des acteurs, l’apaisement du climat et la promotion du fair-play.
Cela y va de l’avenir du football burkinabè, indique Julien Tiendrébéogo. Selon lui, le travail de programmation a été participatif.
“Il faut une réforme”, a-t-il préconisé. Il lance également un appel à l’apaisement et au fair-play.
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