Le gouvernement de Transition a adopté ce 20 juin un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, à la date du 31 mars. “Le budget de l’État, exercice 2024 a été adopté en recettes et en dépenses respectivement à 3 019,12 milliards FCFA et à 3 694,59 milliards FCFA”, indique le rapport des travaux du Conseil des ministres. L’épargne budgétaire, elle, s’élève à 509,69 milliards FCFA. On note également un “besoin de financement de 675,47 milliards F CFA”. “Au 31 mars 2024, les grandes natures de dépenses ont connu une sensible évolution”, peut-on lire dans le rapport.
Cette évolution est due, selon le ministère des Finances, à des réaménagements budgétaires opérés au sein des ministères et institutions.
Ainsi, les dépenses ordinaires sont passées de 2 282,11 milliards FCFA à 2 281,09 milliards de francs.
“Au 31 mars 2024, le budget de l’Etat a été exécuté à hauteur de 665,26 milliards FCFA en recettes et à 881,81 milliards FCFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards FCFA et de 3 694,59 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 23,87%”.
Concernant la gestion de la trésorerie, le rapport note qu’au 31 mars 2024, au total 803,25 milliards FCFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 885,48 milliards FCFA en 2023 à la même période.
Quant à l’épargne budgétaire et au solde budgétaire global, ils sont ressortis respectivement à -48,02 milliards FCFA et à -241,31 milliards FCFA pour des soldes prévisionnels respectifs de 509,69 milliards francs et de -675,48 milliards FCFA après les différents ajustements.
Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 31 mars 2024, le gouvernement dit recommander la poursuite des “actions visant l’efficacité de la dépense budgétaire” axée sur le financement de ses priorités.
Il a ainsi marqué son accord pour la transmission du rapport à l’Assemblée législative de Transition. Une loi rectificative du budget devrait bientôt être soumise à l’Assemblée pour des ajustements.