Le ministère des Mines et des Carrières, en collaboration avec celui de l’Administration territoriale, annonce avoir mis fin à des activités d’exploitation clandestine de ressources minières. Des personnes de nationalité étrangère s’adonnent, disent-ils, à cette pratique à Diarabakoko, dans la région des Cascades, avec la complicité de nationaux. Selon le ministre délégué chargé de la Sécurité, Mahamadou Sana, les présumés auteurs ont été sommés de quitter le territoire national.
“Des activités d’exploitation clandestines ont été constatées sur certains sites miniers”, indique le ministre des Mines et des Carrière, Yacouba Zabré Gouba. Cette exploitation clandestine est faite à “grande échelle”, dit-il.
Une batterie de sanctions est prévue contre les présumés auteurs. A commencer par le retrait de leur titre de séjour.
“Nous allons tout simplement leur demander de quitter notre territoire”, a lancé le ministre Gouba, d’un ton ferme.
Il a aussi souligné que certains avaient des cartes d’artisans miniers. “Tout ça sera retiré”, a-t-il ajouté.
Une soixantaine de pelles hydrauliques ont été saisies sur le site de Diarabakoko. “La valeur d’une pelle hydraulique est d’environ 600 millions FCFA”, précise le ministre des Mines, Yacouba Zabré Gouba, étonné du nombre de pelles présents sur le site. Et dajouter que “tout ce matériel est maintenant la propriété de l’État burkinabè”.
Il a aussi relevé que la nature des ressources minières extraites sur ces sites n’est pas précise. “A première vue, on peut penser qu’il s’agit d’or mais les recherches seront approfondies”. Cela pour connaître la raison exacte de la présence des présumés auteurs d’exploitation clandestines.
Selon le ministre délégué chargé de la Sécurité, Mahamadou Sana, le matériel sera mis à la disposition de l’État et exploité sur le théâtre des opérations. Des poursuites judiciaires sont engagées, dit-il, afin d’identifier les complices au niveau du Burkina.
Plusieurs sites de ce genre ont été signalés dans les régions du Sud-ouest et des Hauts-Bassins. Les enquêtes sont en cours afin de démasquer les auteurs de ces activités frauduleuses, a-t-il prévenu.
Il a ainsi mentionné qu’une autre mission est en cours dans la zone de Tiéfora (région des Cascades) afin de repérer les activités d’exploitation clandestines.
Au regard de ces infractions constatées, le ministère des Mines rappelle, à travers un communiqué, les sanctions découlant du non-respect de la loi en matière de recherche et d’exploitation minière au Burkina.
Les contrevenants s’exposent au retrait de leurs titres miniers.
Selon la réglementation en matière de recherche minière au Burkina Faso, le permis de recherche minière confère à son titulaire le droit exclusif de recherche de substances minérales spécifiées sur le permis. “Le détenteur de ce permis est tenu de respecter les limites de son périmètre en surface comme en profondeur”, précise le ministère.
Le permis d’exploitation semi-mécanisée, lui, confère à son détenteur, le permis d’exploitation de substances minières, objet du permis qu’il détient. En matière de périmètre, le détenteur est soumis aux mêmes conditions que ceux prescrit par le permis de recherche.
En plus, une amende, une peine d’emprisonnement et d’autres sanctions peuvent être infligées aux éventuels contrevenants.
Des actions sont en cours, selon le ministre Mahamadou Sana, pour dresser une cartographie de ces sites afin d’appliquer la loi dans toute sa rigueur.
Selon moi il ne devrait pas quitte le territoire, toute la hiérarchie, depuis le chef du village, le chef de terre les sous chefs des localités ,le gouverneur ,la police la gendarmerie les forestier et même le ministère des mines les ravitailleurs des produits pétrolier et miniers ,sont tous complice pour faire surgir la vérité et la transparence de cette qui ne dit pas son nom si tel n’est pas le cas l’intégrité vient d’où en entendeur ….
Ce sont les soixante pelles hydrauliques qui retiennent mon attention ici. Comment !!!?
C’est vraiment effarant. Il est évident qu’il y a de la complicité à tous les niveaux. La souveraineté commence par une totale maîtrise de son territoire. Les gigantesques repères des terroristes qui nous sont révélés accompagnant les commentaires de B. Taonsa montrent bien que nous avons du chemin à faire dans la maîtrise de notre espace. Sur cette voie, Il faut être implacable avec toutes les complicités actives ou passives