La Coordination nationale des syndicats de l’Education (CNSE) a dénoncé, ce 19 juin, les problèmes qui entravent la bonne tenue des examens scolaires. Pour elle, toutes les irrégularités constatées relèvent soit « d’une véritable insuffisance dans la préparation des examens, soit d’une incapacité des acteurs de la chaîne de préparation, soit d’un acte de sabotage« .
Les résultats du Certificat d’études primaires (CEP), attendus dans certains centres depuis samedi, se font toujours attendre. Certains enseignants, selon nos sources, affirment que ce retard est dû à la non maîtrise du logiciel. Une affirmation que la CNSE partage : » de sérieuses difficultés liées au logiciel de gestion des examens ayant entraîné divers problèmes dans l’administration et dans la proclamation des résultats des examens du BEPC, du BEP, du CAP et du CEP. Ainsi, la non stabilité du logiciel et sa non maîtrise par les acteurs impliqués dans le déroulement des examens, entre autres, ont été sources de multiples problèmes dont on peut imaginer les conséquences », affirme-t-elle .
La coordination estime également que la publication des listes des examinateurs sur les réseaux sociaux est le reflet d’un « cafouillage« . Elle ne comprend pas la non disponibilité des convocations pour les examinateurs de l’examen du Baccalauréat ce 19 juin, alors que l’examen est prévu pour le 20 juin.
Pour la coordination nationale des syndicats de l’éducation, toutes ces irrégularités traduisent « soit une véritable insuffisance dans la préparation des examens, soit une incapacité des acteurs de la chaîne de préparation, soit un acte de sabotage ». Selon elle, aucune de ces options n’est tolérable vu les « sacrifices extrêmement incommensurables que la communauté éducative a consenti sur le terrain pour conduire une année scolaire des plus difficiles à terme ».
Au regard de tous les problèmes relevés, la CNSE exige des autorités, entre autres, » une communication transparente sur les raisons qui ont prévalu à la survenue de ces problèmes dans l’organisation des examens scolaires, tout ordre confondu, afin de lever toute équivoque quant à leur impact sur la crédibilité desdits examens« .
Elle souhaite également la résolution rapide de l’ensemble de ces problèmes et/ou la prise en charge de leurs conséquences sur les candidats, les examinateurs et le système d’organisation des examens scolaires.
En rappel, 132 980 candidats vont à l’assaut du Baccalauréat, session 2023.