A la UneSociété et Culture

Burkina Faso : environ 1 % de la population travaille dans la fonction publique

Le ministère de la Fonction publique, du travail, et de la protection sociale a rendu public ce 5 avril 2023, les effectifs des agents publics de l’Etat. Selon les chiffres donnés par le ministère, la fonction publique burkinabè compte 229 934 travailleurs, ce qui représente environ 1 % de la population burkinabè.

Les chiffres proviennent d’une étude de la Direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS), un département du ministère de la Fonction publique. Cette étude révèle que 153 306 fonctionnaires publics de l’Etat sont des hommes, soit 66,7 %, et 76 628 femmes, soit 33,3 %.

Selon le 5ᵉ Recensement général de la population et de l’habitation, le Burkina Faso compte plus de 20,5 millions d’habitants. Au regard des chiffres de la DGESS, l’Etat emploie 1,12 % de la population. Le secteur privé et l’informel demeurent donc les plus grands employeurs au Burkina Faso.

Répartition par secteur et par région 

La région du Centre compte bien évidemment le plus grand nombre de fonctionnaires avec  60 819 agents. Le Sahel est sans surprise la région qui compte le moins de fonctionnaire avec 7 810 travailleurs de l’Etat. Selon l’étude, la majeure partie de ces travailleurs sont jeunes avec une tranche d’âge compris entre 21 et 60 ans. Les données révèlent que plus d’un tiers ont une ancienneté de zéro à cinq ans en tant que travailleurs de l’Etat, soit 30,4 %. 

Avec 56 % de fonctionnaires, le ministère de l’Éducation nationale compte le plus grand effectif de travailleurs du public. Il est suivi du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique avec 16 %. Le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité vient en troisième position avec 10 % des travailleurs. Les autres ministères se départagent 18 % des fonctionnaires publics de l’Etat.

En rappel, avec l’insécurité, plusieurs fonctionnaires publics ont été obligés d’abandonner leurs postes dans les zones à fort défi sécuritaire. Ces derniers sont donc en « chômage technique ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page