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Burkina Faso/ Effort de guerre : 20 motos  de type Aloba et 17 millions FCFA remis par le Conseil supérieur de la magistrature

L’appel à l’effort de guerre lancé par le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, continue d’avoir un écho favorable. Le Conseil supérieur de la magistrature a remis ce 8 mai 2023, 20 motos de type Aloba au ministre chargé de la défense, Kassoum Coulibaly, et une enveloppe de 17 millions FCFA à la ministre de la justice et des droits humains, Bibata Nébié.

La mobilisation de fonds a été lancée par le Conseil supérieur de la magistrature. Les magistrats ont accepté des cotisations et des cessions volontaires de leur salaire. Cette opération a duré quelques mois et a permis de récolter un total de plus de 32 millions FCFA. De façon volontaire, à l’intérieur où à l’extérieur du pays, et même les  retraités,  ils n’ont pas hésité à mettre la main à la poche. Cette contribution,   pour le ministre de la Défense, Kassoum Coulibaly, est l’expression du patriotisme du pouvoir judiciaire face au péril de l’hydre terroriste.

Il s’est réjoui de la mobilisation des magistrats pour soutenir « l’effort de paix ». Il souligne que « l’importance  de cette contribution témoigne du fort niveau d’engagement  des magistrats à soutenir la lutte pour la reconquête du territoire national et  la sauvegarde de la nation burkinabè. »

20 motos de type Aloba offertes par le Conseil supérieur de la magistrature

L’enveloppe de 17 millions FCFA reçue par la ministre de la Justice, Bibata Nébié, est composée de numéraires d’un montant de 8 millions FCFA et de fiches de souscription d’un montant de plus de 9 millions FCFA. A son tour, la ministre de la Justice a remis l’enveloppe à la ministre déléguée chargée du budget, Fatoumata Bako

Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Mazobé Jean Kondé, a tenu à souligner que les magistrats sont résolument engagés à faire leur part dans la guerre qui est imposée au Burkina Faso, à travers « un traitement judiciaire conséquent des dossiers de terrorisme qui leur sont confiés ».

Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Mazobé Jean Kondé

Ensemble, ils ont souhaité que les deuils quotidiennement enregistrés et la situation de précarité des nombreuses populations déplacées internes soient bientôt de lointains souvenirs.

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