La Célébration, ce 11 juillet, de la journée africaine de lutte contre la corruption. Thème: « la contribution de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption : 20 ans après, réalisations et perspectives ». Pour le Contrôleur général d’Etat adjoint (CGA) assurant l’intérim du Contrôleur Général d’Etat, Urbain Millogo, chaque Burkinabè doit « combattre sans relâche ce fléau devenu encore plus dangereux à cause de son accointance avec le terrorisme aux conséquences dramatiques ».
La corruption engendre des conséquences désastreuses pour le développement d’un État. Elle « sape la confiance des citoyens, décourage l’investissement et l’innovation, et compromet la justice sociale et l’égalité des chances », affirme le CGA. Et il ajoute que « le combat contre la corruption doit être perçu comme le combat contre l’autre forme de terrorisme qui s’illustre par les mauvaises pratiques administratives, la mal gouvernance, les pots de vin, les dessous de table, les faux et usage de faux, la mauvaise gestion foncière ».
Malgré les acquis enregistrés par le Burkina à travers l’adoption de plusieurs lois, les adeptes de la corruption font des pieds et des mains pour parvenir à leurs fins. Propageant ainsi la gangrène de la corruption dans plusieurs secteurs d’activités.
Urbain Millogo appelle donc les Burkinabè à « retrousser les manches pour combattre sans relâche ce fléau devenu encore plus dangereux à cause de son accointance avec le terrorisme aux conséquences dramatiques ».
Il lance une invite à promouvoir la transparence, l’intégrité et la responsabilité, et à dénoncer l’impunité et les actes de corruption.
