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Burkina Faso : “Ces réquisitions sont bel et bien punitives” (CCVC)

La coordination des coalitions de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés, section de Ouagadougou, analyse les récentes réquisitions visant des responsables politiques et de la société civile. Elle les qualifie de « sanctions » visant à « faire taire les voix discordantes ».

Selon la CCVC, ces réquisitions sont intervenues après l’appel à la mobilisation lancé par la CGT-B le 14 octobre dernier : “La tenue de ce meeting avait pour objectif la commémoration du 9e anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du 8e anniversaire de la résistance victorieuse au putsch du 16 septembre 2015”.

« Ces réquisitions sont bel et bien punitives et constituent des sanctions car toutes les personnes réquisitionnées ont, d’une manière ou d’une autre, émis des critiques relatives à la gestion du pouvoir » du MPSR2 et du Capitaine Ibrahim Traoré. Elles y voient donc des « sanctions » visant à « faire taire toutes les voix critiques, discordantes ».

Faisant un parallèle avec les « déportations punitives des années 60 à 90 à Dori », les organisations de la société civile interpellent le chef de l’Etat pour qu’il « annule ces réquisitions/sanctions punitives ».

Elles appellent enfin leurs militants et sympathisants « à se mobiliser pour contrer les dérives répressives en cours et défendre les libertés individuelles et collectives ».

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