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Burkina Faso/Bobo-Dioulasso : des produits prohibés d’une valeur de près de deux milliard FCFA saisis et détruits

Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins a procédé, ce 10 juillet, à l’incinération de plus de 21,740 tonnes de produits prohibés à Bobo-Dioulasso. Ces produits dont la valeur est estimée à 1 897 920 000 francs CFA, étaient écoulés sur des sites d’orpaillage et dans les zones à fort défis sécuritaire.

Il s’agit de produits pharmaceutiques, notamment d’analgin, de paracétamol, de vitamines, d’anti-inflammatoires et de seringues. Des produits vétérinaires, de pesticides et de drogues diverses (tramadol, tramaKing, etc…) font également partie de ces produits. Cette saisie est le fruit d’environ 10 mois d’investigation menée au grand marché de Bobo-Dioulasso.

Produits saisis

Selon la police nationale, elle a concerné plus d’une centaine de boutiques identifiées au préalable au grand marché. « Ces boutiques étaient ravitaillées par des grossistes étrangers et nationaux qui effectuaient les commandes à partir des pays voisins. Le transport se faisait à véhicule par camouflage des produits dans des marchandises ordinaires et passait essentiellement dans les régions du Centre-Est et du Sud-Ouest pour être stockés dans plusieurs villes du pays, notamment Pouytenga, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ».

Quatre personnes interpellées, leurs patrimoines gelés

En plus de la saisie de ces produits, les investigations ont permis à la police nationale d’interpeller quatre personnes et d’identifier les cerveaux du trafic. La police a également procédé au gel du patrimoine de plusieurs autres acteurs toujours en cavale. La valeur de ce patrimoine est de 109 441 113 francs CFA.
Les pièces à conviction saisies dans deux boutiques ont permis d’évaluer le flux financier de ce trafic entre 2021 et 2022. Il s’élève à 442 000 750 francs CFA.

Face à la prolifération des médicaments prohibés ou médicaments de la rue au Burkina Faso, la police nationale invite la population à proscrire l’usage de ces médicaments et à dénoncer toute personne qui attente à la santé des citoyens.

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