Le porte-parole du Bureau des droits de l’homme des Nations-Unies, Seif Magango, s’offusque du meurtre de 40 civils, perpétré le 26 novembre dans le nord du Burkina par des terroristes.
“Un grand nombre de combattants du JNIM ont attaqué une base militaire, des maisons et des camps de personnes déplacées dans la ville de Djibo, dans la région du Sahel, tuant au moins 40 civils et blessant plus de 42. Ils ont également mis le feu à trois sites de déplacés et à 20 magasins”, déclare Seif Magango.
Il appelle les autorités à mener des enquêtes approfondies, impartiales et indépendantes afin de retrouver les coupables. “Les attaques contre les civils sont inexcusables et doivent cesser”, insiste-t-il tout en appelant les différentes parties au conflit à s’abstenir de prendre pour cible des civils et des biens civils, conformément au droit international humanitaire.
“Cibler délibérément des civils ou des personnes qui ne participent pas directement aux hostilités constitue un crime de guerre”, martèle-t-il.
“400 terroristes abattus”
Le 26 novembre dernier, plusieurs informations sur les réseaux sociaux ont fait cas d’une bataille entre les groupes terroristes et les Forces armées burkinabè.
Selon l’Agence d’information du Burkina, une “horde de terroristes sur des centaines de motos et de pickups” s’est ruée sur la ville de Djibo. Un total de 3000 terroristes, rapporte l’agence.
La contre-offensive des Forces combattantes a permis d’éliminer environ “400 terroristes”.
Trois jours après, le gouvernement burkinabè n’a produit aucun communiqué officiel
Communiqué officiel ???. pourquoi ? Y aura pas de communiquer officieux encore moins officiel.