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Burkina Faso/Annulation de l’extradition de François Compaoré : Le Centre de presse Norbert Zongo accuse le MPSR 2 de “n’avoir rien fait…” 

La France a annulé le décret d’extradition de François Compaoré, frère de l’ex-Président Blaise Compaoré et suspect clé dans l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo en 1998. Une décision fustigée ce 21 décembre par le Centre national de presse Norbert Zongo, qui appelle les autorités de transition à s’expliquer.

La révocation de l’extradition découle de la requête de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) du 7 septembre 2023, fondée sur l’absence de garanties concernant une administration judiciaire équitable au Burkina Faso.

La France argue également un “changement de contexte” avec les récents putschs militaires dans le pays.

Une décision accueillie avec stupeur et colère par le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ). Dans son communiqué publié ce jeudi, le CNP-NZ accuse les autorités de transition dirigées par le Capitaine Ibrahim Traoré de n’avoir “rien fait” depuis septembre pour relancer la procédure d’extradition. “(…) Force est de constater que rien n’a été fait ou, du moins, que le régime du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR 2) n’a rien fait pour convaincre le peuple burkinabè qu’il se préoccupait d’une bonne administration de la justice dans le dossier Norbert Zongo”, peut-on lire dans le communiqué.

Le CNP-NZ exhorte le gouvernement burkinabè à s’expliquer. Il invoque “le principe de la continuité de l’Etat, mais également au nom de la redevabilité, de la justice et du serment des autorités nationales ».

La population est exhortée à rester mobilisée pour la vérité et la justice pour

Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune. Le CNP-NZ milite aussi pour la lumière concernant tous les crimes non résolus. De même que les violations des droits humains au Burkina Faso, indique le communiqué.

25 ans après le crime de Sapouy, François Compaoré apparaît aux yeux de l’opinion comme la clé qui devrait permettre de savoir les tenants et les aboutissants de l’assassinat de l’icône de la liberté de la presse au Burkina.

Un commentaire

  1. Ne pensez pas que le capitaine Ibrahim Traore est un robot. Une en mille personnes à la fois. Il se bat tellement pour notre et nul n’est aveugle. Le Soit disant CNP-NZ soit peser ces mots.

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