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Burkina Faso : Amnesty International appelle à la protection du droit à l’information

Suite aux récentes atteintes à la liberté de presse et d’expression, Amnesty International appelle le gouvernement burkinabè à protéger le droit à l’information des citoyens. Selon lui, ces droits sont garantis par la Constitution burkinabè en son article 8 et par l’article 9 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples et l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques que le pays a ratifiés.

Amnesty International s’inquiète pour les journalistes au Burkina Faso. Ces derniers se retrouvent « brimés dans l’exercice de leurs fonctions : du fait de la dégradation de la situation sécuritaire. « La lutte contre les groupes armés et l’insécurité ne saurait être un prétexte pour restreindre les libertés de la presse et les droits des citoyens d’accès à l’information », déclare Samira Daoud, Directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à Amnesty International.

Elle s’offusque du rôle d’oppresseur du gouvernement burkinabè alors qu’il lui incombe de veiller à ce que les médias puissent faire leur travail librement et de protéger les journalistes. “L’expulsion des correspondantes des journaux Libération et Le Monde, et la suspension de la chaîne de télévision France 24 marquent un tournant inquiétant de violation du droit à la liberté d’expression par les autorités… Relayer des informations diffusées par un groupe ou un individu considéré comme menaçant la sécurité nationale n’est pas un motif valable de restriction du droit à la liberté d’expression”, déplore-t-elle.

En rappel, les menaces contre les hommes de médias sont de plus en plus récurrentes au Burkina Faso. Les derniers cas en date sont contre les journalistes Newton Ahmed Barry et Alain Traoré de Omega Médias. A cela, s’ajoutent des accusations à l’encontre des journalistes burkinabè Lamine Traoré (Radio Omega), Hyacinthe Sanou (Studio Yafa) et Boukary Ouoba (Association des journalistes du Burkina).

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