Face aux rouleaux compresseurs des activistes et des « panafricanistes », l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a opté pour la justice. Le parti a porté plainte contre des personnes soupçonnées de mettre en danger la vie de Zéphyrin Diabré.
Ibrahima Maïga, Faîçal Nikiema, Sansan Kambou, Salif Nikièma sont dans le lot des personnes soupçonnées par le parti du Lion. Pour ce coup, l’UPC a opté pour la Société d’avocats Birba, Guitanga et associés, chargée de réunir les preuves et de traquer les « ennemis » de Zéphyrin Diabré dans le monde.
Selon un communiqué de presse du parti publié sur la page Facebook de l’UPC ce 26 janvier, une plainte a été adressée au procureur du Faso près le tribunal de Grande instance Ouaga I. Une deuxième procédure serait en cours contre les auteurs à l’étranger. Et pour finir, l’UPC veut s’attaquer à la racine du mal, en déclenchant des actions auprès de Facebook, la plateforme du Méta qui a servi de levier à ceux qui accusent Zéphyrin Diabré.
A l’origine du malaise
La sortie du Secrétariat national à l’information et à la communication (SNIC) de l’UPC intervient à un moment où la personne de Zéphyrin Diabré est sur la sellette dans le monde des activistes. Plusieurs publications de ces derniers l’accusent d’être un pion au service de la France.
Pour étayer leurs croyances, ces activistes ont brandi le récent voyage de Zéphyrin Diabré. En route pour la Suisse, il aurait partagé l’axe Ouaga-Paris avec Luc Hallade, ambassadeur français récusé par le gouvernement burkinabè, ceci, à un moment ou Alassane Dramane Ouattara, le président ivoirien séjourne à Paris. Et qu’ils auraient eu des échanges portant sur le Burkina.
Avant le cas Zéphyrin Diabré, des activistes avaient appelé à contrer des personnes soupçonnées de travailler pour la France.