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Burkina Faso : Ablassé Ouédraogo dénonce « un climat de répression, de peur et d’intimidation »

Dans une tribune publiée ce 23 juin sur son compte Facebook, Ablassé Ouédraogo, président du parti politique « Le Faso autrement », s’inquiète de la situation politique et sociale au Burkina Faso. Il affirme que des citoyens sont réprimés ou intimidés  pour avoir exprimé  « des opinions divergentes » par rapport à celles des  gouvernants.

 « Le drame est que tout le monde se terre dans la peur, si bien que dire la vérité sur les sujets de la société est devenu un crime de lèse-majesté », s’offusque Ablassé Ouédraogo. Pour lui, il y a une violation de la liberté d’expression et du droit de critiquer les politiques publiques; et ceux qui osent parler s’exposent à des mesures répressives telles que des « menaces, intimidations, des musellements, des enlèvements et enrôlements de force au sein des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) « .

Cette situation frise l’indignation, selon Ablassé Ouédraogo. Il plaide pour une gouvernance « plus inclusive et respectueuse des droits de l’homme au Burkina Faso ». Dans cette perspective, il encourage  l’unité nationale, la réconciliation et l’élimination de l’exclusion sociale. 

Le président du « Faso Autrement », dit avoir remarqué une passivité des autorités coutumières, religieuses et des associations de défense des droits de l’homme, dans ce contexte de « répression ». Il les invite donc à prendre position contre les violations des droits humains, en particulier les enlèvements extrajudiciaires, qui semblent se multiplier dans le pays.

En rappel, le dernier « enlèvement » en date est celui de Issouf Nikièma, membre de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), un parti de l’ex-opposition. Les raisons de cet acte sont méconnues.

2 commentaires

  1. Peut-on parler d’opposition, d’opposant dans un régime d’exception ??? Laissez moi douter de votre professionnalisme en journalisme… Si opposition il y avait, on aurait eu un CFOP… Le CFOP n’existe plus depuis janvier 2022, date du premier coup d’État. Soit vous êtes des journalistes professionnels, soit vous cherchez le buzz

  2. Question de comprendre : y a t’il une « opposition » dans un régime de transition ? Abus de langage à recadrer ou bien les mots sont choisis à dessein ?

    Je loue le courage et l’abnégation du Dr Ablassé OUEDRAOGO dans une période où avoir un avis critique ou de proposition fait de l’auteur un « apratide » taxé de tous les noms d’oiseaux au mieux où se voir enlever au pire.

    Puisse la paix revenir rapide au Burkina Faso.

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