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Burkina Faso : 60 femmes outillées à la culture hors-sol dans la région du Nord

Le Burkina Faso a commémoré la 166e édition de la journée du 8 mars sous le thème « Contribution de la femme à la production agricole et à la sécurité alimentaire dans un contexte de crise humanitaire : la promotion de la culture hors sol comme alternative ». Dans ce cadre, 60 femmes de la région du Nord dont 15  des communautés hôtes, 10 femmes réfugiées et 35 femmes déplacées internes ont bénéficié d’une formation en culture hors-sol, et ont reçu des kits et matériels de production. Cette initiative a été organisée par la Direction régionale en charge du genre.

Ces femmes ont reçu des kits et du matériel de production des mains du Secrétaire général de la région du Nord, Kouliga Albert Zongo, rapporte l’AIB. Il s’est réjoui de la clairvoyance des autorités burkinabèen voulant promouvoir la culture hors-sol, alternative de la production agricole.  « Avec l’appui des kits de production, je fonde l’espoir que les connaissances acquises seront mises en application pour améliorer les conditions alimentaires et nutritionnelles, voire économiques des ménages », a-t-il déclaré. Les bénéficiaires ont accueilli cette formation avec enthousiasme, car cela « va contribuer à l’amélioration des conditions de vie. Nous serons des femmes autonomes », selon madame Sompassandé Ouédraogo, l’une des bénéficiaires.

La ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, à l’occasion de la 166e journée internationale de la femme, affirmait que des formations étaient envisagées afin de former les femmes en général et celle des déplacées internes en particulier sur la technique de la production hors-sol.  Elle déclarait également que « cette technique leur permettra de répondre à leurs besoins nutritionnels immédiats, mais aussi de générer des revenus substantiels à travers la vente des légumes et des fruits qu’elles vont produire ». 

Vivement la suite des formations afin que ces femmes déplacées internes qui se sont enfuies, laissant derrière elles leurs champs et leurs infrastructures de production, puissent recouvrer leur autonomie alimentaire et financière.

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