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Burkina : des opérations en cours pour libérer les zones occupées et booster l’agriculture

Au Burkina Faso, des groupes armés ont pris quartier dans plusieurs zones agricoles. Ce qui déstabilise l’économie du pays et menace la sécurité alimentaire. Lors d’une rencontre ce vendredi à Ouagadougou, les autorités de transition ont annoncé des opérations en cours pour libérer les zones occupées afin de permettre aux agriculteurs de produire à la prochaine saison des pluies.

La rencontre s’est déroulée en présence du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré. Elle a mobilisé tous les acteurs du monde rural, du secteur agro-sylvo-pastoral, faunique et halieutique ainsi que certains partenaires techniques du Burkina. Le chef de l’Etat a échangé, à huis clos, avec les participants qui lui ont exprimé leurs doléances. « Le président a écouté les préoccupations des acteurs… Il a rassuré les producteurs et éleveurs », indique le ministre de l’Agriculture, Denis Ouédraogo.

Échanges « directs » entre le chef de l’Etat et les acteurs du monde rural, la rencontre a permis de passer en revue les problèmes qui minent le secteur agricole burkinabè. «Plusieurs zones sont infestées de terroristes, ce qui empêche les agriculteurs de produire. Même s’ils produisent, ils n’arrivent pas à vendre leur production, sauf dans les villages occupés par des groupes armés », explique le ministre Denis Ouédraogo.

Face à la situation, le gouvernement a lancé des opérations pour libérer les zones occupées afin de booster la production agricole lors de la prochaine saison pluvieuse. « Il faut que toutes les personnes qui sont dans les forêts libèrent les zones, notamment les éleveurs qui s’y trouvent souvent avec leurs animaux. Ils seront hébergés dans des zones de cantonnement en attendant la libération de ces zones pour y repartir ou reprendre d’autres activités », déclare le ministre Denis Ouédraogo à la presse.

Par ailleurs, le ministre a évoqué l’accaparement des terres agricoles par les sociétés immobilières et/ou minières, ce qui entraîne une réduction de l’activité agricole. Pour Denis Ouédraogo, « l’avidité » des sociétés immobilières réduit les surfaces cultivables. Il a aussi mis en exergue les terres qui sont baillées, mais qui restent inexploitables.

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