La Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) commémore ce 30 mars 2023 la première édition de la journée nationale de protection des données à caractère personnel (JNPDP). A cette occasion, la présidente de la Commission, Marguerite Ouédraogo/Bonané, appelle à plus de réflexion pour minimiser la violation des droits des personnes en matière de traitement de leurs données à caractère personnel.
Cette première édition de la journée nationale de protection des données à caractère personnel est placée sous le thème « Pour un monde digital inclusif, soucieux de la protection des données personnelles, je m’engage ». Ce thème est d’actualité, selon la présidente de la Commission. « Au regard de l’appétit sans cesse croissant des individus à communiquer entre eux sur les plateformes numériques afin d’exprimer leurs idées et opinions, la maîtrise de nouveaux modes d’interaction appelle à plus de réflexion pour minimiser la violation des droits des personnes en matière de traitement de leurs données à caractère personnel », précise-t-elle.
Le digital ne devrait pas être utilisé pour porter atteinte à la réputation, à la vie privée d’autrui et à poster des images obscènes qui enfreignent à la moralité et aux bonnes mœurs. C’est dans cette logique que s’inscrit la commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) à travers les missions qu’elle s’est fixée, notamment celle de veiller au respect des dispositions de la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
« Cette démarche de commémoration permettra de sensibiliser les populations à tirer le maximum davantage de l’internet et des plateformes numériques, en n’occultant pas les conséquences réelles d’une éventuelle mauvaise utilisation », déclare la présidente de la Commission.
Le 30 mars 2021, l’Assemblée nationale a voté la loi portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel au Burkina Faso. Pour Marguerite Ouédraogo/Bonané, l’adoption de cette loi « permet à la Commission de l’Informatique et des Libertés de se doter d’un instrument juridique à même de jouer pleinement son rôle dans un monde aux évolutions technologiques où les données personnelles sont devenues des matières précieuses pour les administrations publiques et privées ».