La Secrétaire générale de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a donné ce 20 juin, le top de départ des épreuves écrites du baccalauréat, session de 2023, au Lycée privé Alpha solidarité de Bobo-Dioulasso. Au total, 20 766 candidats sont à la conquête de leur parchemin dans la région.
Cet examen marque la porte d’entrée aux universités du Burkina Faso. Selon le Directeur régional des enseignements post-primaires et secondaires de la région des Hauts-Bassins, Frédéric Dalmeda, pour cette session de 2023, il y a 20 766 candidats inscrits dans la region, contre 20 922 candidats en 2022.
La légère baisse de ce chiffre s’explique par la crise sécuritaire qui a fortement touché le secteur de l’éducation. La majorité des candidats selon M. Dalmeda est composée de filles, avec un effectif de 10 419 candidates, soit plus de 50%. Les candidats libres, eux, sont au nombre de 3 591.
Le Directeur régional souligne qu’ils représentent plus de 17% des effectifs de cette session. Au total, 78 jurys abritent ces candidats répartis dans les 3 provinces de la région des Hauts-Bassins.
Elèves PDI
Ces examens du baccalauréat se tiennent dans un contexte où le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire avec, à la clé, plus de 2 millions de personnes déplacées internes. Parmi elles, des élèves. « Dans la région, pour ce qui est des élèves PDI, nous avons 404 candidats ». Cependant, M. Dalmeda rassure que les mesures nécessaires ont été prises pour permettre à ces derniers de composer dans la quiétude.
Le Directeur régional souligne par ailleurs que l’organisation d’un examen est un défi majeur. « C’est un examen autant pour les candidats que pour les examinateurs. La pression est partout et le stress est partout. Mais nous travaillons à parfaire les choses au fur et à mesure que nous avançons », indique Frédéric Dalmeda avant de rassurer que pour le moment, il n’y a pas de difficulté qui puisse bloquer le déroulement de l’examen.
Stress et peur
Pour la Secrétaire générale de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, l’idée, c’est d’encourager d’abord les candidats et leurdemander de suivre les consignes des examinateurs afin d’éviter des « gestes déplacés qui peuvent leur créer des ennuis ». « S’il y a fraude, l’élève peut être suspendu pour des années », insiste la SGR. Elle invite tous les candidats à aborder les sujets avec sérénité. Pour les candidats, les conseils sont bien assimilés.
Même s’ils ont eu 9 mois pour se préparer, le stress domine les esprits en cette matinée. « Nous sommes prêts. Mais il y a la peur et le stress car nous ne savons pas ce qui va venir comme sujets », lâche le candidat David Koudougou .
Malgré tout, il reste optimiste et espère que tout ira bien. En rappel, au Burkina Faso, 132 980 candidats prennent part au baccalauréat, session 2023.