Le Mouvement burkinabè des droits des Hommes et des peuples (MBDHP) a, dans un communiqué rendu public ce 21 février 2023, condamné l’attaque du 17 février dernier sur l’axe Deou-Oursi qui a causé la mort de 51 soldats, selon un bilan établi par le gouvernement.
Tout comme le reste de la population, le MBDHP est affligé par le lourd bilan de l’attaque perpétrée dans la province de l’Oudalan. Pour cette organisation de la société civile, ce deuil devrait être une source de motivation pour venir à bout de l’hydre terroriste. « Ces dures épreuves ne devraient en aucun cas émousser l’esprit de résilience, à fortiori entacher l’engagement du peuple burkinabè à vaincre l’hydre terroriste qui, voilà déjà huit années, endeuille nos villes et campagnes ».
Par ailleurs, le MBDHP invite les autorités de la transition à assumer leurs responsabilités de sécurisation du territoire, à promouvoir la lutte antiterroriste auprès des populations, à veiller aux principes des droits humains dans la lutte contre les forces du mal. Il recommande également au gouvernement la mise en place de solutions durables pour empêcher la vulgarisation du sentiment de stigmatisation, d’abandon ou de délaissement.
Le MBDHP lance par ailleurs un appel à l’endroit des populations à faire face, comme un seul homme, aux « forces du mal et leurs parrains », en privilégiant notamment la cohésion sociale entre les différentes composantes ethniques et religieuses.
