Le dossier “charbon fin” est clos en justice. Le Tribunal de grande instance Ouaga 1 a déclaré le 25 janvier 2024, l’action publique éteinte pour cause de transaction. Il a également ordonné la restitution de la “saisie” à l’État burkinabè. La cargaison a donc été convoyée du port sec de Bobo-Dioulasso à Ouagadougou pour être traitée. Le débarquement de la marchandise a eu lieu dans la capitale ce 9 février. Pour le traitement de ces résidus miniers, une convention devrait être signée entre l’État burkinabè à travers la Société nationale des substances précieuses (SONASP), et la société Golden Hand.
Le gouvernement de Transition a décidé, le 7 février, que la cargaison de charbon fin soit convoyée à Ouagadougou.
La marchandise est arrivée à destination ce vendredi. La cargaison est composée de 640 sacs de charbon fin, d’un poids total de 447 tonnes, selon une estimation du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières.
Le ministre en charge des mines, Yacouba Zabré Gouba, est allé s’assurer de l’intégralité de la cargaison.
L’État burkinabè, à travers la Société nationale des substances précieuses, envisage la signature d’une convention avec la société Golden Hand, pour le traitement de ces résidus miniers.
Cette convention devrait permettre, à termes, d’aller vers le traitement, sur place, du charbon fin, affirme le ministre.
Selon lui, la feuille de route du gouvernement prend en compte tout le processus de traitement de ce charbon fin. Il est prévu un mécanisme de suivi afin d’assurer la transparence.
Le représentant de la Société civile au sein du comité technique de supervision du dossier charbon fin, Jonas Hien, s’est rendu à Bobo-Dioulasso, en début de semaine, pour, dit-il, “s’assurer que l’intégralité des containers était au port sec”.
“Nous nous sommes assurés des références des scellés et des containers telles que marquées dans la documentation que nous avons. Nous nous sommes également assurés qu’ils n’ont pas connu de violation”, a-t-il affirmé.
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Tous ça pour ça ?et les non dits