Suite à la diffusion sur les médias sociaux d’une vidéo faisant cas de tortures, de traitements inhumains et dégradants infligés à monsieur Kafando Moussa, alias ‘’Mogambo’’, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) « condamne avec fermeté ces actes criminels ». Aussi, il souhaite l’implication du Président de la transition pour le recadrage de certains civils et milices armés.
Selon le collectif, les auteurs de ces actes sont des membres de la milice Kogléweogo de Boulsa, présentés comme des éléments de Boureima Nadbanka, alias ‘’Namendé’’. Ces derniers auraient enlevé la victime, Kafando Moussa à Zorgho pour l’amener, les mains et les pieds liés, à leur base à Boulsa. Le CISC indique que ces comportements constituent, non seulement un facteur d’aggravation de la crise sécuritaire que traverse le pays, mais aussi et surtout un facteur d’exposition des populations civiles.
« Ces traitements inhumains infligés à Monsieur Kafando font suite à son intervention sur la dégradation de la situation sécuritaire qui serait liée à l’action des membres de la milice Kogléweogo de Boulsa, prétendument aux ordres de Boureima Nadbanka, alias ‘’Namendé’’», regrette le CISC, pour qui ces actes sont contraires aux valeurs prônées par la Transition.
Face à ces actes jugés « criminels», le Collectif réaffirme son soutien indéfectible à la famille de Monsieur Kafando et invite les autorités judiciaire et sécuritaire à interpeller les auteurs de ces actes, car la justice privée n’a pas de place dans un Etat de droit. De même, le CISC souhaite l’implication du Président de la transition pour « le recadrage de certains civils et milices armés, comptant en leur sein d’anciens bandits et des criminels non repentis ».
