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29è édition du FESPACO/Etalon d’Or de Yennenga : Que la compétition commence !

La cérémonie d’ouverture de la 29è édition du FESPACO s’est achevée au Palais des sports de Ouaga 2000. Le chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, à travers un discours lu par le ministre en charge de la Culture, Gilbert Ouédraogo, invite à une réelle identité culturelle africaine : « Nos écrans doivent refléter qui nous sommes, d’où nous venons ». Et évidemment tracer les sillons de l’avenir, a-t-il indiqué. Le Tchad, pays invité d’honneur (avec une délégation de plus de 200 personnes), est pratiquement dans la même dynamique. Son ministre en charge de la Culture salut la « créativité de nos artistes qui utilisent l’image et le son pour nous raconter notre histoire », longtemps racontée par les autres, dit-il. Et pour cela, nos Etats doivent fédérer leurs énergies pour faire du FESPACO « un instrument de rayonnement culturel africain ». Une perspective traduite d’ailleurs lors du clap d’ouverture de la 29è édition, donnée par les deux chefs d’Etat : le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina et le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno du Tchad.

C’est donc parti pour la 29è édition du FESPACO. 235 films dans la « sélection officielle » seront projetés. Et de nombreux cinéphiles pourront s’en régaler.

Mais ici, au Palais des sport de Ouaga 2000, on n’oublie pas ces hommes et femmes qui se battent au quotidien pour la libération du territoire national. Le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, leur a rendu hommage. Forces de défense et de sécurité (FDS) et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Mais pas seulement eux. Hommage également au cinéaste malien, Souleymane Cissé, décédé le 19 février à Bamako. « Ton regard a illuminé l’Afrique ; ta caméra a révélé nos âmes ; ton héritage demeure immortel », a-t-il déclaré.

Les Présidents tchadien et burkinabè à la cérémonie d’ouverture

Cette 29è édition, qui se déroule autour du thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », devrait permettre de découvrir des productions de qualité. « Faisons en sorte que cette édition du FESPACO soit une édition inoubliable », a déclaré le ministre tchadien de la Culture et du développement touristique, Abakar Rozzi Teguil. Son homologue du Burkina, Gilbert Ouédraogo, appelle, lui, à « promouvoir l’industrie cinématographique africaine ». A travers notamment des partenariats et le renforcement des réseaux professionnels…

On saura bientôt le lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga, la plus haute distinction du festival. La remise des prix est prévue le 1er mars à la cérémonie de clôture du FESPACO 2025.

17 films sont en lice pour ce trophée très convoité.

  • “Toutes les couleurs du monde”, de Babatunde APALOWO (Nigéria)
  • “Augure” de BALOJI (RD Congo)
  • “Demba” de Mamadou DIA (Sénégal)
  • “Diya” de Achille RONAIMOU (Tchad)
  • “Everybody loves Touda” de Nabil AYOUCH (Maroc)
  • “Au revoir Julia” de Mohamed Kordofani (Soudan)
  • “Hanami” de Denise FERNANDES (Cap Vert)
  • “Katanga, la danse des scorpions”, de Dani KOUYATE (Burkina Faso)
  • “L’effacement”, de Karim MOUSSAOUI (Algérie)
  • “Les enfants rouges”, de Lotfi ACHOUR (Tunisie)
  • “Les invertueuses”, de Chloé Aïcha BORO (Burkina Faso)
  • “Nome”, de Sana NA N’HADA (Guinée Bissau)
  • “On becoming a guinea fowl”, de Rungano NYONI (Zambie)
  • “Sanko / Le rêve de Dieu”, de Mariam KAMISSOKO (Mali)
  • “The Bride / La mariée”, de Myriam BIRARA (Rwanda)
  • “The village next to paradise” de Mo HARAWE (Somalie)
  • “Malès” de Antonio PITANGA (Brésil)

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